Dans tes yeux de cadran solaire, j’ai cru que nous serions à l’heure. Que nous tomberions à pic, sur les crêtes de l’attraction, au beau milieu des décisions.

Mais sous tes cils-trotteuses, les vibrations du moment se sont agitées. « Une seconde! »… « Attends-moi! »… « File! »…

Sans cesse, tu tournes, tu vas et viens, et passes, et croises mon regard de forêt, où les ombres trop nombreuses n’indiquent plus rien. Dans le temps, nous nous manquons. Des fils tendus sur lesquels chaque fois nos lèvres ont failli tombé, finalement rien n’est arrivé.

365 rendez vous manqués. Ratés?

De ta lumière qui souffre à mon ombre qui apaise, il n’y avait que le temps qui puisse jouer. Il n’y avait que le temps qui puisse nous manquer.
A présent, vide horloge, loin.

Les ombres bandent quand le soleil se couche.

Valériane Des Voiles

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  • Sam Lebrave dit :

    « Les ombres bandent quand le soleil se couche »
    Des poèmes pourraient s’écrire autour de cette phrase, une fin, un début, une transition.
    De la belle matière