Vous me manquez,
Et je gratterai ma peau de mes doigts sans ongle
Adéquation du temps et des têtes, des fêtes et des vestes, des gestes et des arrêts sur images
Objectifs non atteints, à démanger de voir, toucher, user mes mains
Taper du pied pour ébruiter les desseins
Et que ça porte, en échos de désirés
Comme des chiffons écrits sur le papier
des signatures pour une empreinte
Comme on ne change rien on entasse, les idées, les retours d’expériences, le malsain et les attrape rêves, les marécages dorés, je boufferai ces moustiques jusqu’à savourer le nectar. On attend un instant déjà passé sans outrage aux vérités, une constante dans un monde étiré, déchiqueté de nos présences, je serai là. L’amour en quai de gare et en train lancé, pratique du grand écart, de la photo à pleine vitesse, la recherche du sacré. Des images dans un wagon de mots et de verres, et planque l’amer sur les rails pour faire saigner en offrande.
Une prière de condamné,
Que ce ne soit pas la dernière pierre, dernier coup de pioche ou dernière volonté
Une dernière fois d’alcoolique
Pour qu’on puisse dès ce lendemain
Passer du temps ensemble, se voir, se toucher
Sam Lebrave
Complètement transportée par ce wagon d’émotions…ça vibre fort, ça secoue des masses, et puis ça trace un chemin tout droit jusqu’à destination.