Pâques,
Au temps des œufs qui se baignent dans les jardins je trouve des mots dans mes gants et de la rime dans mon protège-dents. Le papier a recouvert le sac pour trahir l’effet de surprise et les premiers jets d’encre se versent alors que la rage n’est toujours pas descendue du cerveau. Je promène la plume en une peur du choc comme je danse autour du factice adversaire, et feinte l’écueil de t’atteindre, dévisser la pointe et me retrouver KO. Comme un duel de non querelleurs engagé, tirant sur le grotesque, jamais je ne t’effleure, et jamais ne serai en paix. Comme le saut de disque surgit la faute de style à jeter l’amour comme un impact, une éponge et la sonnerie qui te ramène dans les cordes. Un adieu en vérité, pas un oubli.
Sam Lebrave
ni adieu, ni admettre…?
Adieu… Admettre…
Amen!!!!