L’été est passé, et j’aurai laissé une partie de moi, qui vit mais qui n’est plus là. Je suis planté dans le macadam de papier, englué loin de la fraîcheur du rivage. Plus aucune destination n’est éprouvée, l’aventurier est aride. Je pense à cette partie extirpée, crachée dans le seau de l’espoir troué qu’il me reste et déglutie à grand coup de pic à ma gorge. Elle est libre d’aller ainsi où je n’ose, comme l’encre qui ne circule pas dans ce stylo. Des bouts de doigts qui tapent d’autres codes, ni parfaits, ni utiles ils glissent loin de l’obligation de résultat et de la pénombre qu’octobre immisce. Ca valse loin de son être comme de la vraie chair,


So far, so good…conclut la course du Stetson sur la corne de la bête, miséricorde au maître, pourvu que la valse l’abandonne.

Sam Lebrave

Image: Pixabay