Maori,
Et si le bout du monde était l’universel?
Insensé et hostile? Accueillant et logique?
Comme si le besoin était génétique? Force atomique vers l’inéluctable?
Emphase environnementale, aux espérances contraires, vivre avec son temps, et se confondre au paysage, quitte à repeindre le tableau, comme on entasse les cailloux sans rien éroder, et laisser cette œuvre à l’éternel.
Aller chercher dans les mots tout ce qu’il y a de guerrier pour que la place se fasse, entrer dans la danse comme on avance les pions, on annonce la couleur et on donne le ton.
Crever les caricatures, les Haka show et les tatouages dégoulinant d’auto-bronzant, péché est que d’offenser l’ancestral.
Se recentrer vers les transes, à l’œil, à l’appel, exhorter le corps au contact, à en faire saigner le bleu du cœur, comme on marque au fer rouge au delà de l’empreinte et de ce que l’on montre.
Je me fais ainsi happer par le « tout noir », au plus cru de ce que propose le combat, à revêtir l’armure alors que je ne peux plus faire un pas, je ne craindrai rien, ni la vie ni la mort, ni le goût amer qu’impose le choix.
Saupoudrer l’univers de culture Maori serait-il le remède miracle? Retour aux sources et mêler l’affectif, l’effectif et l’efficace? Deux exemples de l’assaut de la culture maori au secours de notre civilisation…
Si différents soient-ils, ont percuté violemment, ému et saisi, ce bon vieux Sam.
Sam Lebrave