L’amour, indubitablement une grandeur intensive
Je t’aime. Nos yeux s’effleurent, je t’aime encore plus, figure de rhétorique perceptible, cependant phénomène non quantifiable
Sentiment de ne jamais jouer, tout en essayant de le disperser. Engranger les lieues et embrasser cent âmes, sans une oublier
L’amour comme un élastique, il ne s’étire pas, ne se duplique pas, reste l’incomparable et l’immense
L’intensité, je ne la sais qu’à la peau. Contact multiplié pour la régénérer, tout se concentre en un ressenti
Je ne peux l’accumuler. Alors j’en jouis, sans bourses, ni piles, les instants s’attrapent et les cœurs se palpent
Comme une deuxième peau tu ne pourras pas la retirer. Tu peux la griffer et l’arracher, tu la sentiras toujours
L’amour est là au regard comme un flash, bout de vie sacrément court, à jamais imprimé
Tatouage que je chéris, quelle gueule auras-tu d’ici quelques années…
…Une fois que les rides seront apparues?
…Une fois que l’histoire ce sera estompée?
Sam Lebrave
Pour ceux qui veulent se faire du mal, le lien vers la vraie définition de l’extensivité: