D’encre et de colère
rougit les mots, haches qui bisent les stères
Pour un regard sans âme, un froid sans grelot,
un bois brut feinté de polymère
freiné par l’espoir, un simple éclat de copeau
Une gourde sans soif, sans tannée, sans amer
tanin dérisoire, tu souilleras mes sabots

Emboîter la chair et dévaluer le quintal
sevrer le manuel et s’offrir un automate
faire bruler les matières premières
Exhorter les efforts de toute part
Une misère sur la planète, dans un foisonnement de ce que l’on ne veut pas

Sam Lebrave