A ne connaître que trop la signification du mot « Adieu ». Épelé, décortiqué pour réconforter une entité simple mais muée fragments d’âmes réunies en un lieu.
A ne connaître que trop la courte de vie de Sainte Thérèse de Lisieux, on te l’a faite, on te l’a racontée pour mieux réaliser que l’impensable vient abattre sa plus belle carte et t’éclabousse.
Un temps où personne n’est à sa place, les boues se muent en réceptacles et les os cèdent. Il y a une beauté en mimant les fins de tirades d’une religion que l’on ne partage pas, et ce n’est ni réconfortant, ni éreintant, on s’habitue à la force de vie, à force de larmes, aux inscrits du val, aux conscrits du mal et du bordel propagé dans la meute.
Je me tiens là, debout, au même endroit où je le fus déjà. Intérioriser où il faut exprimer, compatir, faire le deuil. L’ennemi te cligne de l’œil comme un grand appel du pied à un infirme, plus personne ne bouge, figé sous le cliché de la cloche, le glas a sonné. On inspire et on contient l’envie de prendre la main, et viens plaquer et mettre des coups de têtes une dernière fois, la vérité c’est qu’on y échappe, eux aussi, et tous dans le même sac.

A la cigogne, cette saison est pour toi!

 

Sam Lebrave