Se soûler pour écrire, c’est comme travailler pour survivre, l’illusion négligée
A la perte de conscience, à l’au revoir de l’enfance,
On pousse des portes et on change,
De peaux, de mots ou de ventre et je souffle
Sur le brasier ardent, où je forge ma vie,
Couteau de gueux ou arme de chevalier, il faut que j’essaie
Je fais donc des fautes et je me fonds,
de toucher le soleil ou de brûler tes ailes
Et distillé de l’être je reste,
Séché sur cette page d’où rien ne s’échappe,
Sinon celui du goût d’inachevé
Sam Lebrave